Jeudi 22 février 2007 à 23:20




Et tout à coup comme une amertume qui prend gage.
Comme si les douleurs avaient un nouvel espoir d'être rendues à leur proie.
Comme si je pouvais retrouver goût à la vie à travers lui.
Comme si le monde que j'avais aperçu jusqu'ici n'était que le pâle reflet d'un enfer morne qui pouvait enfin se dissiper.

Lueur du vivant dans l'ombre glaciale d'un être différent.
Mais la brêche en moi trouve un nouvel espoir de se refermer.
Une force ennivrante qui me guide aveuglément.
Sensation abstraite qui se joue de moi et m'attire,
mais qui me mène au creux du plus doux des rêves.

Finalement je n'avais pas besoin d'y croire pour le découvrir.
Face aux faits mon pessimisme s'est trouvé dépassé.

Envie d'y croire sans avoir peur.
Sentir une autre onde s'emparer de moi.
Comme si tout pouvait devenir différent.
Comme si le monde s'ouvrait sous une autre couleur.
Une chaleur qui me laisse vivre sans souffrir.
Une main serrée fort qui me rappelle que je ne suis plus seule désormais.

Une autre marque.. d'autres repères.
Comme effacer toutes ces cicatrices du passé.
Comme pouvoir les dépasser et m'éveiller enfin.
Sortir d'un monde onirique pour rencontrer une sensation aussi pure aussi belle, plus encore.
Ne plus avoir besoin de rêves montés de toutes pièces pour m'insufler la vie.
Vivre intensément jusqu'au retranchement de l'âme qui effleure.. une douceur.. un réconfort.
Tout ce qui fait que la vie vaut d'être vécue.

Un sourire naissant sur une bouche qui s'affine.
Une larme éternelle qui se brisera pour la dernière fois.
Un regard transcendant sur un rayon qui s'attarde.
Juste envie de fermer les yeux avec la force de ne plus regarder en arrière désormais.
Juste pouvoir s'assoupir sans sentir ce coeur qui me faisait si mal.
Comme s'il avait réussi à apaiser cette faille en moi.



Je t'aime..

Du plus profond d'un coeur qui ne doute plus dorénavant un seul instant de ce qui l'anime.

Jeudi 22 février 2007 à 23:08




Et tu cries et tu cours.
Sans force ni volonté.
Tu ne ressembles qu'à tout ces êtres.
Injures du vivant qui ne devancent que la mort.
Moi je te dis que ton ombre chavire.
Plus tu cries plus les autres
Autour de toi l'étau de reserre.

Inutile de t'enfuir l'invicible en toi te poursuivra toujours.
Tu décides et tu pleures, gage infime devant ta mirérable carcasse.
Ni la force de montrer.. face à moi ton visage.
Raclure malsaine fracturée contre la paroi de verre.
Tes os sont brisés je les comtemple avidement.

Tant souhaiter que tu te ramasses pour enfin pouvoir te tendre cette main que tu m'as refusé.
Pries aujourd'hui car tu m'as fait trop mal.
Mon coeur s'est fermé à toi qd tu y as gravé toutes ces déchirures.

La haine sera salvatrice si elle me permet de tirer ce trait.
Déteste-moi car c'est la seule chose que tu espères encore.
Que tu attends de moi..

Mon coeur insensible à tes plis ne se retournera plus.


Lundi 5 février 2007 à 22:45






(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. ce que je veux.
(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. celle que je suis.
(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. ce qui m'anime.
(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. ce que je voudrais ressentir.

Me nourrir à travers toi.
T'assécher pour m'exaucer enfin.
Mais il n'y a pas de fin.
Mais il n'y a pas d'issue.
Il n'y a que cette spirale qui me tue, qui m'aspire.
Qui me tente et me fracasse.
Qui m'agonise en me faisant ressentir.
Je me fou de vous.
Je voudrais juste oublier.
Qu'il m'est impossible de le ressentir.
Qu'il m'est impossible de le revivre.
Qu'il m'est impossible de l'obtenir.
Et toujours tu m'entraînes, dans mes abysses scrupules.
Et toujours tu m'enlises, dans ce tertre de haine.
Je ne veux plus bouger.
Je veux juste que vous me remplissiez
De cet âpre hardeur qui m'envenime et m'alimente.

J'aimerais juste exploser.
Pour répandre autour de moi cette chose qui fait que je meurs.
Que chaque goût pr moi à comme un relent de putrescence.

Je ne sais même pas.. pourquoi je tiens encore à elle.
Je ne sais même pas.. comment m'en débarasser enfin.
Je sens juste mes entrailles vides et ma haine grandir.
Je sens juste mon coeur se noircir et pourrir de l'intérieur.

Oubliez-moi dans cet abîme de douleur.
Je ne crois même plus en la lumière.
Libre arbitre qui me poussait à combattre m'épuise et me nuit.
Maladie imprègne mon corps, fait-le tien.
Qu'elle m'emporte et me ronge, au plus profond de cet rage de sacrifice.

Livre.. livre-moi enfin à elle.
Je suis lasse de me battre.. contre cette chose qui ne désire que mon anéantissement.


Où se cache dont l'instinct de survie
si le mien me pousse à m'absoudre.


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