Vendredi 16 mars 2007 à 22:07


Je ne parviens..
Je ne parviens..
Je ne parviens..
Je ne parviens..
Je ne parviens pas...

Piège insigne..
Antre infâme..
Qui me piège et m'abîme..
Qui m'enlyse et me serre..

Crypte d'inventions gâchées..
De rêves épouvantés..

Encore une nuit sans nom.
Encore une victoire des sons.
Encore une sensation dispercée.
Finalement je n'ai fait qu'observer.

Je suis ici contre vous.
Je suis ici sans être vous.
Je ne suis personne de votre monde.

Je me tais pour ne pas paraître.
Je vous hais parce que vous incarnez ce qui me répulse.
Je vous hais parce que même ma vie ne saura me rendre la pureté.
J'aimerais vous faire disparaître.
Je voudrais vivre ailleurs.
Loin de vos apparences et de votre écoeurante vision.
Loin de vos pensées qui me tuent lentement..
Insidieusement..


J'aimerais pouvoir m'en foutre.
J'aimerais pouvoir vous laissez vivre sans vous voir.
Mais vous me détruisez toujours davantage.
Et chaque pas vers vous m'éloigne toujours plus de ma mémoire.

Comment pourrais-je vivre dans votre monde.
Je vous déteste..
Je vous déteste..
Je déteste chaque mot..
Chaque esprit...
Chaque idée qui vous habite..

Comment être sale à ce point..
J'aimerais vous tuer pour me sentir enfin libre.
J'aimerais ne plus avoir besoin de votre amour pr pouvoir vivre.
J'aimerais vous haïr sans en souffrir.
J'aimerais renaître de cette putréfaction des sens.

J'aimerais pouvoir oublier..
J'aimerais pouvoir encore me battre..
J'aimerais pouvoir encore me relever..
J'aimerais pouvoir encore y croire..

J'aimerais tout quitter..
Pour me réveiller dans ce froid et ce noir..
Contre cette mort lancinante..

Que ce coeur qui m'etouffe me lâche..
Que cette douleur dans la poitrine m'abandonne..

Je n'ai plus envie..
Je voudrais juste pouvoir laisser couler quelques larmes..
Je voudrais juste mourrir dans mon chagrin.
Qu'il m'achève et me libère..
Qu'il me saigne et me purifie...


Mais laisse-moi donc regagner ma vie..
Je n'ai cessé de me battre..
Je n'ai cessé de me battre..
Je n'ai cessé de me battre..


Mais cette force en moi..
En laquelle je ne crois plus..
Mais ce vide en moi..
En moi qui s'intensifie..
Mais laissez-moi un répis..
Une preuve qu'il me reste la force de vivre.

J'aimerais mourrir à cet instant..
Pour qu'irradie la lumière sur mon corps.
Pour ne plus rien sentir..
Pour ne plus ressentir..

Aide-moi..
Aide-moi..
J'ai tant besoin de toi..
Et je m'enfuis..

Vide de sens..
Vide de sens..
Chaque peine..
Chaque regard..

Je me hais..
Je me hais..
De ne pas être cette autre que je voudrais tant être.
De ne pas avoir cette force que je voudrais tant avoir.
De décevoir les seules personnes que je ne veux jamais décevoir..
De souffrir encore à vouloir en finir.

Mais qu'est-ce qu'il me reste à faire..
Qu'est-ce que vous attendez de moi..
Pourquoi la vie ne me délaisse-t-elle pas.
Pourquoi un autre abysse me tend les bras.

Image.. Image.. Image
Accroche-toi à cette image.
Accroche-toi à cette pensée.
Accroche-toi à cet espoir.

Mais si je le perd je perd tout..
Mais si je le perd je perd tout..
Pensée incessante qui m'empêche d'avancer.
Mais pourquoi suis-je si faible.
Mais pourquoi suis-je si conne..







Jeudi 22 février 2007 à 23:20




Et tout à coup comme une amertume qui prend gage.
Comme si les douleurs avaient un nouvel espoir d'être rendues à leur proie.
Comme si je pouvais retrouver goût à la vie à travers lui.
Comme si le monde que j'avais aperçu jusqu'ici n'était que le pâle reflet d'un enfer morne qui pouvait enfin se dissiper.

Lueur du vivant dans l'ombre glaciale d'un être différent.
Mais la brêche en moi trouve un nouvel espoir de se refermer.
Une force ennivrante qui me guide aveuglément.
Sensation abstraite qui se joue de moi et m'attire,
mais qui me mène au creux du plus doux des rêves.

Finalement je n'avais pas besoin d'y croire pour le découvrir.
Face aux faits mon pessimisme s'est trouvé dépassé.

Envie d'y croire sans avoir peur.
Sentir une autre onde s'emparer de moi.
Comme si tout pouvait devenir différent.
Comme si le monde s'ouvrait sous une autre couleur.
Une chaleur qui me laisse vivre sans souffrir.
Une main serrée fort qui me rappelle que je ne suis plus seule désormais.

Une autre marque.. d'autres repères.
Comme effacer toutes ces cicatrices du passé.
Comme pouvoir les dépasser et m'éveiller enfin.
Sortir d'un monde onirique pour rencontrer une sensation aussi pure aussi belle, plus encore.
Ne plus avoir besoin de rêves montés de toutes pièces pour m'insufler la vie.
Vivre intensément jusqu'au retranchement de l'âme qui effleure.. une douceur.. un réconfort.
Tout ce qui fait que la vie vaut d'être vécue.

Un sourire naissant sur une bouche qui s'affine.
Une larme éternelle qui se brisera pour la dernière fois.
Un regard transcendant sur un rayon qui s'attarde.
Juste envie de fermer les yeux avec la force de ne plus regarder en arrière désormais.
Juste pouvoir s'assoupir sans sentir ce coeur qui me faisait si mal.
Comme s'il avait réussi à apaiser cette faille en moi.



Je t'aime..

Du plus profond d'un coeur qui ne doute plus dorénavant un seul instant de ce qui l'anime.

Jeudi 22 février 2007 à 23:08




Et tu cries et tu cours.
Sans force ni volonté.
Tu ne ressembles qu'à tout ces êtres.
Injures du vivant qui ne devancent que la mort.
Moi je te dis que ton ombre chavire.
Plus tu cries plus les autres
Autour de toi l'étau de reserre.

Inutile de t'enfuir l'invicible en toi te poursuivra toujours.
Tu décides et tu pleures, gage infime devant ta mirérable carcasse.
Ni la force de montrer.. face à moi ton visage.
Raclure malsaine fracturée contre la paroi de verre.
Tes os sont brisés je les comtemple avidement.

Tant souhaiter que tu te ramasses pour enfin pouvoir te tendre cette main que tu m'as refusé.
Pries aujourd'hui car tu m'as fait trop mal.
Mon coeur s'est fermé à toi qd tu y as gravé toutes ces déchirures.

La haine sera salvatrice si elle me permet de tirer ce trait.
Déteste-moi car c'est la seule chose que tu espères encore.
Que tu attends de moi..

Mon coeur insensible à tes plis ne se retournera plus.


Lundi 5 février 2007 à 22:45






(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. ce que je veux.
(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. celle que je suis.
(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. ce qui m'anime.
(Je ne sais même plus..) /Tu ne sais même pas.. ce que je voudrais ressentir.

Me nourrir à travers toi.
T'assécher pour m'exaucer enfin.
Mais il n'y a pas de fin.
Mais il n'y a pas d'issue.
Il n'y a que cette spirale qui me tue, qui m'aspire.
Qui me tente et me fracasse.
Qui m'agonise en me faisant ressentir.
Je me fou de vous.
Je voudrais juste oublier.
Qu'il m'est impossible de le ressentir.
Qu'il m'est impossible de le revivre.
Qu'il m'est impossible de l'obtenir.
Et toujours tu m'entraînes, dans mes abysses scrupules.
Et toujours tu m'enlises, dans ce tertre de haine.
Je ne veux plus bouger.
Je veux juste que vous me remplissiez
De cet âpre hardeur qui m'envenime et m'alimente.

J'aimerais juste exploser.
Pour répandre autour de moi cette chose qui fait que je meurs.
Que chaque goût pr moi à comme un relent de putrescence.

Je ne sais même pas.. pourquoi je tiens encore à elle.
Je ne sais même pas.. comment m'en débarasser enfin.
Je sens juste mes entrailles vides et ma haine grandir.
Je sens juste mon coeur se noircir et pourrir de l'intérieur.

Oubliez-moi dans cet abîme de douleur.
Je ne crois même plus en la lumière.
Libre arbitre qui me poussait à combattre m'épuise et me nuit.
Maladie imprègne mon corps, fait-le tien.
Qu'elle m'emporte et me ronge, au plus profond de cet rage de sacrifice.

Livre.. livre-moi enfin à elle.
Je suis lasse de me battre.. contre cette chose qui ne désire que mon anéantissement.


Où se cache dont l'instinct de survie
si le mien me pousse à m'absoudre.


Lundi 22 janvier 2007 à 22:06





Que me reste-t-il encore aujourd'hui..
A accomplir ou à fuir..
A mimer ou à transiger..
Que chaque mot transcende une autre pensée.
Que chaque geste reflète un autre chemin.
Des milliers de rêves rescucités en un seul.
Un aglomérat de vie dans un précipice incertain.

Un signe abyssal qui ne saura trouver d'égal.
Laisse-moi te perdre dans ces méandres.
Laisse-moi te tuer à petit feu.
Si tu crois me connaître tu te méprends.
Car le plus vil en moi est hors de ta portée.
Caresse du vide la langueur de l'essence..
En un mot ta vie sera tracée.
En une sentence tout ses efforts écrasés.
Tu ne demeures que poussière qui retourne à la poussière.
Une âme sans couleur qui n'a pas su rechercher la lumière.

Meurt maintenant pour expier ses délires.
Gage de folie qui n'ont conduit qu'à la putrescence de ton dessein.
Ombre du vivant dans la pâleur d'une autre louange.
Pilier de velour immaculé de ton sang.
Rouge de lèpre au sein de ta jouissance.
Tu n'as jamais su exprimer tout ceci qu'à travers la perte de tes sens.

Toucher l'ultime pour se brûler les doigts.
Souffler sur ton coeur pour glacer cette cuirace fétide.
Espoir d'un nouvel être qui se devinait en toi.
Luxure d'une entité qui aura volé ton nom,
Et ta voix et ton sang, tout son être en ton âme..

Similaire en tout point.
Copie blême d'une autre lueur.
Récurence d'une entaille qui aura rompu ton existence.

Le temps brisé contre celle aux esquisses pendues.
Envolée en son souffle, volée dans l'abîme.
Tu l'y rejoindras de ton grés pour une approche plus saine.
Putréfier chaque insigne, chaque germe..
Chaque stigmates sous ta peau,
Sa chair flétrie ne connaîtra la reviviscence.


Dans tes larmes noyées comme un contrôle amer..
Incertitude planante du si j'avais su..
Ne retourne plus tes yeux vers ce vide.
Détourne-toi en désormais pour ne plus en perdre la raison..



This way.. (k)


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